|
Dans le cadre du
Printemps des Bretelles à Illkirch, la première
édition de la grande nuit du tango argentin s'est
jouée à guichets fermés, attirant,
samedi de 20h30 jusqu'à 3h, tous les aficionados de la
sensuelle danse argentine.
A l'initiative de l'association TangoFuego et de son
président Michel Baltieri, la salle des fêtes a
accueilli, le temps d'une soirée, des rythmes venus
d'Argentine, avec en invité vedette, celui que tous
attendaient : le roi tango.
Tous se sont mis sur leur trente et un pour
célébrer le tango et sa musique
mélancolique et triste, qui contraste avec une danse toute
entière tournée vers la séduction.
Sur la piste, l'improvisation prend le pas sur la technique, pas un
couple ne se ressemble. Certains ont les yeux fermés et
d'autres ne se quittent pas du regard, l'intimité donnant
à chacun une prestance singulière.
Car il s'agit là de passionnés : de
l'orchestre Tacotango Cuarteto, qui a assuré le concert
d'ouverture et a animé le bal, en passant par les membres de
l'association tango Fuego, jusqu'aux danseurs occasionnels ou
professionnels, tous vivent la passion du coeur dans ce dialogue des
corps.
Un pari
réussi Pour Michel Baltieri, l'idée
d'organiser une nuit du tango argentin est né il y a deux
ans, lors d'un bal d'ouverture du Printemps des Bretelles,
où son épouse Martine et lui, avaient
assuré une démonstration de tango. Ils
ont donc monté, avec d'autres couples, l'association Tango
Fuego. Le cadre était tout trouvé : le
Printemps des Bretelles d'Illkirch, avec pour trait d'union
évident, le bandonéon. Le bandonéon
étant au tango, ce que l'accordéon est au
bal-musette.
Pour une première, le succès a
été au rendez-vous, tant il est vrai que cette
initiative répondait à une réelle
demande de la part des passionnés de tango argentin. Ils ont
même pu dénicher quelques disques introuvables sur
le stand d'une disquaire suisse. Et comble du plaisir, un
petit-déjeuner dansant a été
organisé, hier matin, pour tous ceux qui ont
trouvé la soirée trop courte. Mais comme le
disent les époux Baltieri à leurs
élèves : « Chaque
tango est une nouvelle histoire d'amour... »
|