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Deuxième
édition et succès grandissant pour la grande nuit
du tango argentin à Illkirch-Graffenstaden.
Dans le cadre du Printemps des bretelles, concert, bal et
démonstrations se sont une nouvelle fois
entremêlés avec brio samedi soir pour offrir aux
amateurs une belle occasion de décliner leur passion
jusqu'au bout de la nuit et même davantage.
L'an passé,
la première nuit du tango argentin,
organisée par les membres de la toute jeune association Tango
Fuego, avait déjà attiré
quelques 300 personnes. Samedi soir, la salle des fêtes
d'Illkirch-Graffenstaden était pleine, avec plus de 400
participants, confirmant le succès éloquent d'une
manifestation « encore rare pour la
région ».
Musique, danses et
démonstrations
Il faut dire que rien
n'a
été laissé au hasard et que tous les
ingrédients étaient rassemblés pour
faire de la
soirée une grande fête du tango,
avec, cette année, la venue d'un grand orchestre d'une
dizaine de musiciens. Dès 21h, l'Orquesta Tipica Imperial,
défini par Michel Baltieri, le président de Tango
Fuego, comme le « meilleur orchestre de tango
de Buenos Aires », a donné le ton avec
trois sets
rythmés et enlevés dans la plus pure tradition du
genre.
Trois quarts d'heure de dépaysement total dans une folle et
agréable « ambiance des années
40 et de
l'âge d'or du tango ».
La salle a ensuite été rapidement
aménagée pour permettre au public
d'évoluer avec plaisir sur la piste de danse au son de
tangos, bien sûr, mais aussi de valses argentines, et
d'admirer en connaisseurs les prestations soignées d'Orlando Coco Diaz et Delphine Robin,
mais aussi de Birkit Wildenburg et
Muzafer Demiray, danseurs professionnels qui ont
illuminé de paillettes une nuit qui, jusque très
tard, a résonné d'accords de violon et de
bandonéons. Et pour conclure, l'orchestre est venu refaire
un joli tour sur scène avec quelques
interprétations très personnelles de
pièces traditionnelles.
Agréable voyage
Ainsi, en
quelques heures,
musiciens et danseurs ont fait rêver leur auditoire et l'ont
emmené en voyage, avec grâce, de Buenos Aires
à
Illkirch-Graffenstaden. Et pour ne pas se réveiller trop
vite,
un petit déjeuner "after tango" a
permis, dimanche matin, de se poser en douceur et d'en profiter encore
un petit peu.
V.K.
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