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De l'accordéon au bandonéon





Élégance et glissements tandis que leurs pieds semblent tâter le sol en le frôlant...

Photo DNA
Alain Destouches







L'association Quartier Libre organisait samedi un goûter dansant pour les seniors du Hohwald.
Entre le thé et le kougelhopf, le public a applaudi des danses traditionnelles alsaciennes et un tango.

Petit à petit, la salle paroissiale de la rue du Hohwald se remplit. Michelle Dornberger, médiatrice de l'association Quartier Libre, court de l'un à l'autre pour aider chacun à s'installer.

Les petits danseurs de la troupe Folk'n Co profitent de ces quelques minutes pour repérer leur place sur scène. Ils sont un dizaine, âgés de 8 à 10 ans, tous habillés en costume traditionnel alsacien. Leur professeur, une petite dame énergique, détaille chaque danse et envoie la musique. La salle applaudit et rit, ravie.

Puis l'accordéon cède à son cousin argentin, le bandonéon. Un couple entre en piste. Martine et Michel Baltieri de Tango Fuego improvisent, interprètent un tango.
Jupe fendue, talons vertigineux et chignon noir-de-jais pour elle. Costume trois-pièces brun à fines rayures et chaussures crème pour lui. Élégance et glissements tandis que leurs pieds semblent tâter le sol en le frôlant, avant d'oser s'y poser.

Les regards sont happés par la danse. Silence dans la salle. Chacun reste suspendu, figé, tandis que les deux danseurs s'embrassent dans un dernier accord.

A.Lo.


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© Dernières Nouvelles d'Alsace, Lundi 24 Octobre 2005. Tous droits de reproduction réservés

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